Le temps est peut-être un des sujets d'études et de réflexions pour la physique et la philosophie à la fois le plus passionnant et le plus difficile à appréhender.

Einstein disait:

Il n'y a pas un temps des philosophes; il y a un temps psychologique différent du temps des physiciens.

Depuis nos premières civilisations, nous nous sommes appliqués à mesurer le temps qui "passe" afin de pouvoir organiser la vie des sociétés.

L'observation des cycles naturels comme le jour et la nuit, des saisons, de la lune et du soleil, puis des déplacements des objets célestes à des rythmes différents et réguliers nous à permis de concevoir des appareils pour mesurer le temps.

Ainsi, nous connaissons l'heure et ses divisions.

La semaine, le mois, l'année...

Nous savons que chacun de ces cycles est égal à lui même. Nous avons nos repères afin de nous "orienter"dans nos activités quotidiennes de manière cohérente.

Pourtant, selon que l'on soit en phase de sommeil ou d'éveil, que l'on ait une activité intéressante ou ennuyeuse nous avons une perception bien différente du temps qui "passe".

Ces deux perceptions de temps semblent donc liées aux deux niveaux de notre conscience, objective et subjective, (si tant est que le rêve ne se situe pas à un troisième niveau.)

Rejoignant Einstein, nous venons de survoler le temps des physiciens et celui des psychologues; juste pour en avoir une idée générale.

Comment situer le temps ?

Comment l'appréhender ?

Passé, présent, futur.

Rien de palpable, rien de durable.

Passé-souvenir. Présent-insaisissable. Futur-imagination.

Linéaire ?

Vertical ?

Circulaire ?

Le temps passe dit-on.

Le temps passe donc autour de nous dans notre espace ?

Pourquoi le temps ne serait-il pas immobile ?

Pourquoi ne serions-nous pas en train de passer dans le temps et de le traverser ?

Pourquoi le temps ne serait-il pas un point éternel, multidimensionnel dans  lequel co-existent tous les événements de l'histoire de la Création ?

Un "point" dans lequel nous voyageons dans toutes les directions en visitant par nos pensées l'événement déjà présent que nous choisissons de "créer" ainsi dans notre réalité ?

Pourquoi tout ne serait-il pas présent, fixé, immobile dans un seul instant total ou l'ensemble se produirait simultanément, mais que nous animons et percevons séquentiellement en le faisant défiler par l'application de notre libre arbitre ?

Pourquoi n'y aurait-il pas de temps des philosophes ?